Le Souffle des Vents - 3

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Au cœur de l'ouragan de rires et de pas de danse, Lenalia et Xerxes cherchaient à saisir la cadence effrénée qui animait leur hôte. Leur monde semblait freiner en comparaison, leur mission se dissipait dans le flou de la musique et de la danse qui régnait. Ils laissèrent aller leurs craintes, leurs mains entrelacées à l'ombre des chênes, leurs cœurs battant à l'unisson avec le rythme des elfes. Les jours passaient, ensoleillés et chaleureux, la vie dans le royaume d'hyperactifs devenait un doux rêve de liberté. Ils observèrent les elfes, comment leur insatiable énergie se traduit par une créativité artistique sans limites, leur art et leur musique semblaient déborder de la forêt, comme une fontaine intarissable. Mais une nuit, alors que la lune se levait haut dans le ciel, un changement subtil se fit sentir. La danse ininterrompue des elfes s'était ralentie, leur rire avait diminué, et le sentier forestier autrefois vibrant de couleur et de vie, était maintenant sombre et silencieux. En observant les elfes, Lenalia et Xerxes remarquèrent que leur énergie, impeccable tout au long de la journée, s'était évanouie. Malgré leur nature hyperactive, les elfes semblaient épuisés, leurs corps grêles frissonnaient sous le poids de la fatigue. La réalité frappa Lenalia et Xerxes : ces créatures passaient leur existence dans un cycle perpétuel d'extase et d'épuisement. Pourtant, dans leur étourderie, les elfes semblaient avoir trouvé leur propre forme de bonheur.