Tournant le dos au rire tranchant de Gallien, Lysandre se retira dans l'ombre du crépuscule, laissant la forteresse imprenable derrière lui. Sa silhouette robuste, drapée d'une armure aux reflets argentés, se perdait contre le ciel enflammé par les dernières lueurs du jour mourant. Alors que l'ombre du crépuscule poursuivait ses pas, il pressentait que dans la poursuite de ses désirs, il était entré dans un labyrinthe ingouvernable. Son amour pour Rosaline, l'étoile scintillante de ce monde post-apocalyptique, rendait la défaite d'autant plus amère. Pourtant, il chercha du réconfort dans son abattement. Les étoiles commençaient à l'éclairer, et dans leur lumière, il entrevoyait une nouvelle perspective. La guerre est un jeu d'esprit autant que de force, réalisa-t-il. Cela ébranlait profondément sa compréhension de la bataille et réorientait son chemin vers un futur qui promettait une quête plus stratégique. Entre-temps, à l'intérieur du château, Rosaline tenait la gemme sacrée étroitement contre sa poitrine délicate. Ses pensées étaient complètement absorbées par l'homme courageux qui l'avait laissée à contrecœur. Les peintures originales sur les murs de marbre blanc dépeignaient des soldats de guerre en armure et marginales, des princesses en détresse, des scènes d'amour et de tragédie. Cela lui rappelait les images de cette poignante histoire d'amour interdite entre la personnification de la lumière, Lysandre, et elle-même, une princesse perdue en territoire ennemi.