Ainsi, Lysandre et la princesse Rosaline prirent la difficile décision de garder leur affection secrète pour le bien de leurs royaumes respectifs. Ces journées intense en négociations forgea un lien silencieux entre eux, une connivence complice qui fit naître dans leur coeur des sentiments aussi ardents que discrets. À cette relation s'ajoutait la pression constante d'orchestrer une paix possible dans un climat de défiance et d'amertume. Durant ces journées, un autre personnage entra en scène. Un vieil homme nommé Aranthus, général respecté du royaume de Lysandre. Cet homme austère abordait toujours une barbe grisonnante et sa démarche trahissait la fatigue de nombreuses batailles. Mais ses yeux étincelants de sagesse dévoilaient une détermination indomptable. Natif du peuple ennemi, mais adopté par le royaume de Lysandre, Aranthus connaissait trop bien les coûts de la guerre. Il croisait le regard perplexe de Lysandre avec une attention presque paternelle. Aranthus se retrouva rapidement mêlé aux négociations. Son esprit stratégique mêlait habilement les intérêts des deux royaumes, le bien-être des peuples et les aspirations de paix. Sa présence dans la salle du trône était une force stabilisatrice, une assurence pour Lysandre qui ne put s'empêcher de remarquer comment ses conseils semblaient toucher la princesse Rosaline. La possibilité de rencontrer Rosaline même durant les négociations de la trêve apportait une certaine douceur aux journées intensives de Lysandre. Malgré le défi qu'ils devaient affronter, chacun cherchaient du regard l'autre, comme à la recherche d'un soutien silencieux. Ils se surprenaient à échanger des sourires entendus, des regards doux et des gestes complices qui trahissaient leur affection grandissante. La princesse elle-même, sous ses robes étincelantes, semblait ébranlée par la douce influence de Lysandre. Mais la guerre était toujours là, menaçante, et ils savaient qu'ils devaient y faire face ensemble.