Alors que les jours s'écoulaient dans sa prison, Lysandre observait, apprenait et cherchait une opportunité. Alaric, avec son savoir précieux, prit sous son aile le soldat déchu, révélant les secrets de la prison et ses nombreuses failles. Leur évasion était prévue pour coïncider avec la fête à venir, une distraction parfaite. Pendant ce temps, les préparatifs de la fête allaient bon train à la cour. Rosaline était un tableau de contradictions, déchirée entre son devoir envers son royaume et les sentiments qui persistaient pour Lysandre. A mesure que la fête approchait, elle se retrouvait détachée, enfouissant son turmoil interne dans la surveillance active des préparatifs. La fête débuta dans une ambiance électrique, les rires résonnant dans les murs du château. Profitant du tumulte extérieur, Lysandre et Alaric commencèrent leur évasion. Chaque pas devant être parfaitement synchronisé, chaque mouvement serait crucial. Dans une manœuvre audacieuse, Lysandre réussit à subtiliser les clés à un garde distrait, la première partie de leur plan étant un succès. Avec l'aide d'Alaric, le jeune guerrier utilisa les clés pour ouvrir silencieusement la porte de leur cellule, le cœur palpitant de tension. C'était leur seul espoir d'évasion, leur seul espoir de libération.