Confronté à l'impitoyable réalité, l'Empereur Hadrianus avait réprimé un soubresaut d'impuissance. Néanmoins, à la lueur argentée des lueurs d'une aube naissante, Livia était là, imperturbable, statique, mais avec une Étincelle dans les yeux qui trahissait sa véhémence. Sa proposition de communiquer plutôt que de lutter semblait être une lueur d'espoir au sein d'un marasme de désillusion. Livia se dirigea vers son atelier, isolé au sommet de la citadelle – une tour ornée de stucs et de mosaïques cinabre, or et argent. Ses doigts fins, tachés d’écrylis, voltigeaient avec une précision incroyable en réajustant les composants complexes de la machinerie. La Machine de Communication était là. Elle mesurait plusieurs pieds de haut, construite à base de bronze, d'or et d'argent, et était bordée d'une constellation de boutons, de leviers et de filaments en écrylis. Après des heures de labeur, Livia avait ajusté la Machine de Communication pour envoyer des informations aux envahisseurs, via des signaux de lumière pulsante. Le premier message composé par Livia et Hadrianus conjointement visait à démontrer leur intelligence et leur volonté de paix : 'Nous sommes le peuple de Cydonia, nous voulons la paix, parlez-nous'. Le message fut envoyé dans l'espace, une lueur d'écrylis émanant de la tour, clignotant encore et encore dans un rythme délibéré. Ils attendirent. La cité semblait retenir son souffle chaque fois que le faisceau s'allumait. Les nuits suivantes furent agitées, incertaines. Et puis, un soir, alors que la lune se levait langoureusement sur le désert, la Machine de Communication s'illumina d'elle-même. Un message en retour. 'Nous, le peuple Gorun, entendons Cydonia. Discutons.'