Tandis qu'ils débattaient du sort de leur empire, l'Empereur Hadrianus et Livia, la brillante inventrice, furent interrompus par l'intervention de Syrus, grand prêtre du temple de Vesta, qui était présent lors de cette réunion capitale. Visiblement affecté par l'invasion, il leur proposa une solution venue des confins de leur histoire et de leur foi : demander assistance aux dieux par le biais d'un sacrifice rituel. "Votre majesté, une telle calamité n'a pu être envoyée par les dieux que pour tester notre foi. Permettez-moi d'organiser un sacrifice en leur honneur, implorant leur miséricorde", déclara Syrus. Sa longue toge blanche détaillée de fil doré contrastait avec ses yeux rougis et la fatigue marquant son visage âgé. Autour d'eux, la salle de marbre fût envahi par un lourd silence, les autres dignitaires présents plongés dans le même doute qu'Hadrianus et Livia. L'Empereur fixa un regard empli de lassitude sur Syrus, son vieux ami. "Soit. Que les dieux nous montrent la voie" conclut-il. Dans la cour du grand temple de Vesta, un bœuf blanc comme neige fut amené en grande pompe pour le sacrifice. Des prières furent récitées, des hymnes chantés, des offrandes brûlées. L'air se teinta de senteurs mêlant l'encens et l'odeur de peau brûlée, le tout surplombé par un étrange mélange d'espoirs et de résignation. Et alors que le couteau sacrificiel pénétra le cœur de l'animal, tous les regards se tournèrent vers le ciel, cherchant désespérément un signe divin. Mais, au lieu d'un signe divin, ce furent les vaisseaux spatiaux qui devinrent plus visibles, leurs formes métalliques brillant davantage au fur et à mesure qu'ils descendaient vers leur position. L'atmosphère, autrefois imprégnée d'espoir religieux, passa soudainement à une angoisse palpable. Les anciennes traditions et la technologie moderne venaient de se heurter violemment, laissant les partisans des deux camps stupéfaits et désorientés.