Avec l'épée ancienne brillant à son côté, Maelis se tourne vers Borghild, un guerrier redoutable avec des cicatrices couvrant une grande partie de son visage, marqué par la dureté des combats. Ses yeux verts profonds semblent lire en elle, percevoir sa force naissante. Maelis propose alors de reprendre la route rapidement, consciente qu'ils perdent du temps précieux. 'Chaque minute compte, Borghild. Les gens de Belféor attendent de nous que nous réussissions.' Maelis avait prononcé ces mots avec une détermination qui semblait avoir surpris le guerrier taciturne. Il l'avait regardée, comme s'il la voyait pour la première fois. ‘En effet,’ avait-il simplement répondu, mais dans ses yeux brûlait une nouvelle lueur de respect. Après avoir rassemblé leurs affaires, ils avaient repris leur marche, l'épée ancienne de Maelis jetant des éclats lumineux sur le sol inconnu. Au cours de leur voyage, ils font face à des défis de toutes sortes. Maelis, avec son esprit rapide et l'épée ancienne,et Borghild avec sa force brute et son expérience de guerrier, parviennent à surmonter chaque obstacle. Maelis constate avec émerveillement que l’épée semble réagir à sa volonté, se mouvant avec une facilité et une grâce qu’elle n’aurait jamais imaginées. Elle sent une connexion, une affinité étrange avec l’arme qui, d’une certaine manière, semble faire partie d’elle. Cependant, sur leur route, ils rencontrent Arrius, un ancien ami de Borghild qui tente de dissuader le guerrier d'aider Maelis dans sa mission. Arrius, avec son regard de renard et sa malice sournoise, tente de semer le doute et la suspicion entre eux. Borghild cependant reste indifférent à ses provocations, dans un mutisme obstiné qui traduit sa loyauté envers Maelis.