Quand ils pénétrèrent dans l'inquiétante demeure du sorcier, le brouhaha étouffé de la résistance locale les attendait déjà dans une salle souterraine. À leur vue, la foule se tut, l'enthousiasme mêlé d'incertitude dans leurs yeux. Là se tenaient les rebelles du royaume de Belféor, des hommes et des femmes de différents peuples unis par une cause commune, désireux de retrouver la liberté volée par Leidaris. Leur meneur, un vieux guerrier balafré du nom de Haldor, s'approcha des compagnons. Haldor était un colosse, avec des épaules larges comme des rondins et un regard rempli d'une détermination inflexible. Malgré son âge avancé, sa présence émanait une force primitive qui inspirait le respect même chez Videl, le plus farouche de leur groupe. Il secoua chaleureusement la main de Delvin et plaça une main rassurante sur l'épaule de Maelis, comme pour lui dire qu'il n'était pas seul dans cette lutte. Haldor expliqua leurs plans - des plans emplis de finesse et de stratégie. Alors que Maelis, Videl et Delvin étaient prêts à risquer tous pour une attaque directe, les rebelles, plus prudents, préféraient une approche plus discrète afin de maximiser leurs chances de réussite. Cette nouvelle perspective surprit les trois amis qui firent preuve d'une grande humilité en acceptant de repousser leur attaque pour rejoindre leurs nouveaux alliés. Ils passèrent les heures suivantes à préparer l'attaque majeure qui allait marquer leur résistance. Chacun chez les rebelles semblait animer d'une volonté de fer, comme une courte flamme qui entretient un grand brasier. Leur détermination silencieuse réchauffait les cœurs de nos trois héros, leur insufflant un courage renouvelé. Ils avaient découvert ici plus qu'un simple refuge temporaire - c'était une nouvelle famille qui les avait acceptés avec des bras ouverts. Face à la crainte, ils n'étaient plus trois, mais une multitude, une vague prête à se briser sur Leidaris.