Maelis avait parcouru les plaines interminables de Belféor, ses pieds trébuchant sur les pierres irrégulières et la boue gelée. Ses cheveux auburn, constellés de flocons de neige, étaient emmêlés et sinueux contre le vent mordant du nord. Son visage était résolu, déterminé, les yeux bruns pleins d'assurance et de fougue contre l'oppression du vent glacial. À travers les tempêtes de neige et les rivières glacées, elle persévérait, traçant son propre chemin vers l’inconnu. Au bout de plusieurs semaines, elle atteignit une caverne, cachée dans la falaise abrupte. Son cœur battait fort contre sa poitrine. Une légende ancienne racontait que l'oracle des montagnes, un être énigmatique, vivait dans cette caverne. Était-ce vrai ou n'était-ce qu'un leurre pour les pauvres âmes perdues comme elle ? À l'intérieur, la caverne était éclairée par des cristaux iridescents qui parsemaient les parois, créant une atmosphère éthérée. Et au centre, trônant majestueusement sur une haute pierre, se trouvait l'oracle. Il ressemblait à un vieil homme, avec une longue barbe blanche et des yeux anciens qui paraissaient voir à travers le temps. Maelis, malgré sa fatigue, se prosterna devant l'oracle, exprimant son désespoir et sa détermination à libérer son peuple sous le joug de Leidaris. L'oracle, avec une voix douce et sereine qui contrastait avec l'effroyable vent hivernal qui sévissait à l'extérieur, répondit aux suppliques de Maelis. Il lui parla d'une puissante relique cachée dans le royaume voisin de Sylphie, capable de renverser même le plus puissant des sorciers. Pourtant, alors que Maelis se préparait à quitter la caverne, l'oracle l'avertit du prix à payer - l'amour d'une vie. Maelis se retrouva exposée à un choix corsé : poursuivre sa quête et peut-être perdre l'amour de sa vie, ou rentrer chez elle et abandonner l'idée de libérer son peuple. Quelle voie devrait-elle choisir ?